En ce moment, dans la liste établie par 'Portes Ouvertes', parmi les 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés, la Tunisie figure au 37ème rang.
« Qu'est ce qui changera bientôt pour nous ? » s'est demandé un chrétien tunisien. « Il nous faut prier pour avoir plus de liberté à l'avenir et pour pouvoir partager notre foi avec les musulmans sans que cela ait de graves conséquences ».
La Tunisie a signé les traités internationaux qui sauvegardent les droits humains et qui incluent le droit à changer de religion et également celui de diffuser les contenus de sa propre foi. La seule condition est que cela ne mette pas en danger l'ordre public. Le changement de religion n'est pas condamné par la loi, mais est officiellement interdit. Partager l'Evangile avec un musulman est considéré comme une tentative de conversion ou de prosélytisme, interdit lui aussi.
Les convertis de l'islam rencontrent de grandes difficultés dans leurs familles et souvent, ne trouvent pas de travail, ou perdent celui qu'ils avaient. Depuis 2007, les chrétiens d'origine musulmane vivent sous une plus forte pression.
D'après divers témoignages recueillis sur place
par l'Association d'assistance 'Portes Ouvertes'.
Michaela Koller (Allemagne),
rédactrice et traductrice
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